La Belgique est et reste la patrie du surréalisme, même en matière de (pseudo-) politique énergétique et climatique.
En effet, depuis des années, les milieux politiques, sous la pression des lobbys verts qui profitent de leur ignorance (quasi) totale en matière scientifique, nous imposent des mesures coûteuses en vue de réduire drastiquement nos émissions de CO2 ; c’est à un point tel que le gouvernement wallon planifie une réduction de pas de … 95% des émissions de CO2 d’ici à 2050 … (les Wallons ne seront autorisés qu’à respirer un jour sur deux pour atteindre cet objectif). Et, à côté de cela, nous avons, en Belgique, un parc de production d’électricité dont plus de la moitiés de la capacité est nucléaire, mais, suite à un chantage malsain en 2003, le gouvernement fédéral et à sa suite le Parlement, a voté une loi prévoyant la sortie du nucléaire sans possibilité de construire de nouveaux réacteurs. Après la prolongation de la durée de vie de certains réacteurs, la fin définitive du nucléaire en Belgique est, à ce jour prévue en 2025 (avec les premières fermetures 2 ans avant). Ce qui signifie qu’on va, volontairement, et toujours sous la pression des mêmes lobbys verts, abandonner un parc de production d’électricité qui n’émet pas (ou, en tout cas, beaucoup moins que d’autres sources d’énergie) de CO2 …).
Une étude très récente de l’entreprise gestionnaire du réseau de transport d’électricité (tout ce qui dépasse 30 kV) montre que cette fin du nucléaire en 2025 est possible MAIS, parce qu’il y a un mais; à condition de construire 8 nouvelles centrales à gaz pour garantir la continuité de l’approvisionnement électrique du pays ! Donc, on abandonne le nucléaire pour le remplacer par du gaz qui va émettre des millions de tonnes de CO1 qui, tout d’un coup n’a plus d’importance alors qu’on nous bassine depuis des années parce qu’on ne réduit pas assez nos émissions de ce foutu CO2 ..
Comprenne qui pourras ces intégristes verts qui font le grand écart .. Le pire, c’est que des ministres de l’énergie (on en a quand même QUATRE ! excusez du peu), juristes pour la plupart, ne comprennent strictement rien à la problématique et suivent comme des automates les ukases des verts intégristes. La question n’est pas de savoir si on est pour ou contre le nucléaire mais bien d’être pragmatique, réaliste et de constater qu’on ne peut pas se passer totalement du nucléaire à si court terme !
Il suffit de CINQ MINUTES de COURAGE POLITIQUE (denrée rare en Belgique) pour décider d’abroger la loi de 2003 de sortie du nucléaire (un simple vote au Parlement suffit) et de lancer dans la foulée un appel d’offres international pour la construction de nouveaux réacteurs nucléaires à hauteur d’au moins 3 GW, idéalement (au moins) 4.
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